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VIDAL, L’HOMME TOUT CUIR

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Franck Vidal est un passionné, il aime la moto passionnément, l’homme a roulé vite et fort sur toutes sortes de Ducati et sur toutes sortes de circuits, sous les couleurs du DCF ou autre. Son nom est familier à de nombreux habitués des bords de piste, qu’ils soient amateurs d’anciennes qui ont vu son bus dans le paddock à Nogaro lors des Journées Coyote par exemple, ou qu’ils soient plus fanatiques de sportives modernes et l’auraient aperçu au Bol d’Or. Pourtant, il arrive encore souvent que lorsque ces habitués des circuits viennent à parler combarde, peu sont vraiment au courant que Franck Vidal fabrique des produits de très haute qualité dans son atelier de Graulhet dans le Tarn. Oui, trop peu de gens le savent, mais ceux qui utilisent du Vidal ne tarissent pas d’éloge et ce à juste titre.
À Graulhet jadis, il y a eu jusqu’à 130 usines qui travaillaient le cuir des vaches de l’Aubrac et du Cantal, un savoir-faire ancestral qui se transmettait dans les familles. Aujourd’hui il doit en rester moins de dix-sept. Franck, lui, a reçu cette qualification en héritage, son papa, dont la plaque professionnelle trône à l’entrée de l’atelier, pratiquait la tannerie-mégisserie.

DES CUIRS TANNÉS SUR PLACE,
TRAVAILLÉS À L’ATELIER,
C’EST DU 100 % MADE IN FRANCE

J’avoue que si le terme de tanneur m’était connu, je ne savais pas en quoi consistait la différence entre les deux, ce que Franck m’expliqua : la mégisserie traite des peaux de chèvre, chevreau, mouton et agneau. La tannerie transforme toutes les autres peaux. À une certaine époque, tout se faisait dans le bâtiment familial, un cours d’eau avait été dérouté, la flotte étant indispensable au traitement du cuir.

Cet espace de la maison n’est plus un lieu de production aujourd’hui, Vidal fait faire ses cuirs par un tanneur local, la traçabilité est totale, il sait quasiment de quel champ vient la vache qui a servi à telle ou telle combarde. Ça fait maintenant une vingtaine d’années qu’ici on produit des combinaisons de piste sur mesure, l’atelier a compté jusqu’à quatre personnes à temps plein, ce n’est plus le cas, Franck a du resserrer l’activité, la crise est passée par là. L’homme ne ménage ni son temps ni ses efforts, très souvent sur la route à bord de son énorme bus siglé Vidal, il est de tous les grands événements
La visite de l’atelier au sein duquel sont fabriqués les produits Vidal est impressionnante, partout du cuir, de toutes les couleurs, des pièces, des échantillons, des parties déjà coupées. Et dans une salle contiguë, des peaux encore entières, déjà teintées mais ayant encore la forme de la bestiole sur laquelle on les a prélevées. On se prend à imaginer des vaches orange vif ou bleu turquoise, ça pourrait claquer.
VOUS NE POUVEZ PAS LOUPER LE BUS VIDAL,
C’EST UN IMMENSE BUS DE TOURISME
ROUGE AVEC LE LOGO DESSUS
Une combarde Vidal demande entre 70 et 110 pièces de cuir qu’il faut couper, cela prend quatre heures. Ces trois mètres carrés de peau tannée seront ensuite assemblés et cousus, cela va prendre encore cinq heures, ajoutez le boulot pour y ajuster les protections renforcées, les velcros, les fermetures éclair.
Je remarque un meuble dont les étagères sont pleines d’étranges emporte-pièces, ce sont des formes qui vont permettre de découper des épaules ou des coudes, tout ce qui n’a pas forcément besoin d’être mesuré sur vous avant d’être découpé. Car chez Vidal la combinaison est à vos mesures, il faut un bon moment aussi pour relever toutes les cotes sur le bonhomme (ou la bonne-femme) et le résultat est vraiment à votre taille. La mienne a rencontré un souci, fréquent m’a-t-on dit, durant l’hiver, le cuir a rétréci, surtout sur le devant, j’ai plus de mal à monter la fermeture jusqu’en haut… Pardon ? Ah, ça viendrait de mon régime ? Admettons.
Il y a cinq modèles de base au catalogue Vidal, un modèle « Racing » avec du kevlar, et jusqu’à trois couleurs différentes, un modèle « Superbike » avec une bosse dans le dos et des couleurs au choix, un modèle « Grand Prix », la bosse est en kevlar, et aussi le modèle « Classic » très sobre, plutôt sombre, à l’ancienne, très assorti aux motos classiques, ces modèles sont bien sûr homologués FFM FIM et aux normes CE 162.1. Vous pouvez aussi avoir une combinaison pour vos enfants de 6 à 10 ans et ados à partir de 10 ans, elles ont été mises au point avec les écoles de la FFM.
IL Y A CINQ MODELES DE BASE
MAIS TOUTES LES FOLIES SONT POSSIBLES
(OU PRESQUE)
Le site internet de Vidal (qui est en train d’être refait) vous en dira plus, en particulier sur les tarifs qui sont remarquablement bas par rapport au service proposé et au fait que vous vous procurez un produit 100 % français et pas du cuir du Bangladesh. Mais ce n’est pas tout, Vidal propose aussi des dorsales très épaisses et très pratiques, des gants de piste aussi disponibles en de nombreuses couleurs qui s’assortiront avec votre moto, tout ça est bien sûr homologué tout ce qu’il faut et dans des tarifs plus que corrects.
La boutique du site propose aussi des sliders et des porte-manteaux séchants, bien pratiques quand vous avez pris une rincée et qu’il va falloir remettre la combarde pour la session de l’après-midi. Il y a aussi une nouvelle gamme de portefeuilles et porte-monnaies en cuir super chic et un nouveau blouson de ville, car jusque-là, la gamme Vidal s’adressait exclusivement à des gens pratiquant la piste, on pourrait imaginer qu’un jour viennent aussi des combardes en deux parties, un peu moins exclusives que les pilotes de sportives sur route ouverte pourraient aussi adopter, qui sait ?
VIDAL-SPORT
[email protected]
Tel. 05 63 34 56 47
ou 06 08 71 91 58
www.vidal-sport.com

On a participé à un nouveau magazine, il s’appelle BROOAP !

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Pour vous dire à quel point on est à fond ces temps-ci, cet article concerne une actualité qui remonte au 15 août, au moins il s’agit d’un magazine qui actuellement, est encore un peu disponible, notamment sur amazon, si ces quelques lignes vous donnent envie de vous le procurer, c’est le moment.
Donc, dans une conjoncture absolument pas favorable à la presse papier, en ces temps de grosses concentrations (grosso modo Larivière rachète tout, les autres surnagent), des dingues se mettent encore en tête de monter un mag papier, d’aller démarcher les marques pour leur vendre des pages de pub alors que depuis peu, seuls les bloggueurs-youtoubeurs-influenceurs-poseurs ont leurs faveurs. Et de toute cette belle énergie nait un beau bouquin épais, soigné et élégant qui s’appelle Brooap, comme le bruit que fait ton bateau à moteur, ta moto ou ta belle auto quand tu profites du droit qui t’es encore laissé de les utiliser et de prendre du plaisir à cela.

C’est de cela qu’il est question dans Brooap, du plaisir sous toutes ses formes, ce plaisir qu’on sent déjà menacé, dont on a le pressentiment qu’on va nous le sucrer dans peu de temps. Les MotoGP, la Mazda rotative, la Ducati 916, la nouvelle Alpine A110 ou un yatch pas possible, voilà ce qu’on trouve au fil des pages de ce numéro 1, on y croise aussi Bader Benlekehal le présentateur de High Side ou Margot Laffite, présentatrice de V6 (et fille de Jacques) ou encore Hunter S Thompson. Pour moi qui ai connu la magazine LUI dans les années 80, ce nouveau Brooap s’apparente aux pages mythiques titrées « La défonce du consommateur », voulues comme une réponse clin d’œil aux déjà frémissantes tendances frileuses des associations de conso, elles affichaient les produits qui pouvaient faire frissonner le mâle à moustaches des eighties, soit par la démesure, le prix ou l’élégance sans entraves que ces années pré-sida permettaient encore.

Sans se prendre au sérieux et avec un appétit pour tout ce qui est beau, ce magazine est une belle alternative au reste de la production, loin des clichetons racoleurs de SteveMcQueen à Peter Fonda sempiternellement rabâchés ailleurs, vous aurez ici un élégant panorama de ce qui se fait de beau de rapide de cher de chic et choc sur la planète ces temps-ci. Pour vous le procurer, pas facile, car ce n’est pas un magazine moto, ni un magazine auto, il y a un bateau sur la couv, donc le buraliste ne sait pas où le poser dans ses rayons, perso je l’ai trouvé à coté de Tetu au moment où j’allais quitter le bouclard bredouille… Le plus simple sera de le commander alors rendez-vous sur leur corner Amazon. 24h plus tard, c’est chez vous et ça filera un coup de main à Jeff Bezos qui en a bien besoin le pauvre.
👉 http://po.st/BrooapAmazon
Sinon ils ont un chouette site internet qui vous permettra d’entrer en contact si vous le souhaitez, mais aussi de savoir où on peut le localiser si vraiment amazon c’est pas votre truc :BROOAP

When in Rome… vas chez Louis

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Comme j’’étais de passage en région frontalière, il m’était difficile de ne pas pousser jusqu’à Weil am Rhein, au carrefour de la Suisse, de la France et de l’Allemagne pour entrer dans un magasin Louis. On commence à connaître cette enseigne emblématique de l’équipement du motard et de la moto à travers l’utilisation en français de leur site à l’adresse www.louis-moto.fr, mais tous les frontaliers parlent de Louis.de, en Allemagne, on dit Louis.
Bien sur nous avons aussi nos enseignes spécialisées, les shops ou les sites qu’il est toujours bon de faire travailler également. Mais entrer dans un magasin Louis est un tout autre voyage, à ma connaissance, il n’existe pas en France de shop de taille équivalente, proposant un tel choix et une telle gamme de produits : des casques aux gants en passant par l’outdoor le plus complet, tentes, équipements, duvets, gourdes, les outils, tous les consommables, toutes les fringues, tous les gadgets… bref le temple de l’équipement moto.
Comme à chaque fois, je rentre là dedans pour deux ou trois choses et je ressorts avec un sac rempli… je vais devoir me faire interdire de magasin Louis, comme on se fait interdire de casino 😀

Une Triumph Daytona T595 survivor qui n’a jamais existé… et pourtant

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On appelle un véhicule un “survivor” quand on en retrouve la trace, longtemps après sa période d’utilisation, le plus souvent après une longue période d’hibernation au fond d’une grange ou d’un hangar. Cette Triumph ci fait partie de cette catégorie de véhicules, elle n’aurait même jamais du arriver jusqu’à nous, à ce titre elle est encore plus une “survivor”.
Elle fut construite en 1997 comme un prototype de ce qui deviendra la fameuse Triumph Daytona 900 trois cylindres à carburateurs de l’ère Hinckley ou plus précisément le type T595. Contrairement à la solution technique finalement retenue par Triumph pour ses Dayto, ici c’est un cadre treillis tubulaire en acier qui porte le lourd moteur trois cylindres, c’est Harris, très fameux constructeur de cadres qui est à l’origine de ce châssis. Trois exemplaires furent construits à l’époque, deux furent détruits et celui-ci sorti de l’usine par erreur, avec un groupe d’autres motos qui furent exposées chez un concessionnaire à des fins de tests et comparaisons avec d’autres motos, malgré tous les efforts de la marque pour faire disparaitre ce proto, puis pour en empêcher la restauration.
La voici aujourd’hui remise en route, préparée et affutée et mise aux enchères par H&H Classic avec une valeur estimée entre 10.000 et 12.000 Livres Sterling (11 à 13.000€). De très nombreuses autres motos anglaises ont été proposées lors de cette vente qui a eu lieu le 30 juillet au National Motorcycle Museum, un endroit à visiter absolument.
Cette moto unique est immatriculée en Angleterre est parfaitement en règle.

Grab the Flag à Rijeka, comme si vous y étiez

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« Quatre pays en une journée au départ de Marseille », c’est ce que je me suis dit encore une fois en passant la frontière Croate ce dimanche après midi de septembre. Une heure plus tard nous arrivions sur les hauteurs de Rijeka, aux abords de cette plaine encerclée de montagnes, théâtre de Grab the Flag, dernier rendez vous de l’anné en en terre Croate pour cette course à l’ambiance si particulière.
Après douze heures de route nous sommes enfin aux portes du saint Graal. Derrière le grillage l’asphalte noir corbeau tout frais n’attend que nous. Il y a deux ans nous avions roulé sur le revêtement de 1978 inauguré par Tito himself, une piste de 38 ans d’âge et son grip original étonnement correct. Au loin la parade des camions sur l’autodromo, leurs décibels de cylindres et klaxons retardent notre entrée sur le site. Leur week end se termine et ce concert mécanique nous rappelle que nous sommes au milieu de la pampa et qu’ici le bruit n’est pas un problème. ça tombe bien pour une fois les db killer spécial sonomètre agrémentés de bouts de chiffons sont restés à l’atelier. Demain nos motos pourrons s’exprimer à pleins poumons, joie rare, précieuse et devenue presque exotique qui caractérise les courses du championnat allemand hors les murs estampillés Grab the Flag.
Nous trépignons si près du but, la chenille des camions est trop lente, pressés que nous sommes sans doute de voir notre barnum (et ma tente..) sitôt montée emportée par une tempête éclair. Cette petite tornade aussi brève qu’énervée viendra nous souhaiter la bienvenue à l’heure de l’apéro. Retrouvailles avec le gratin de la poignée en coin entravée par cette météo capricieuse. Dormir au sec est donc maintenant devenue la mission. Nos amis allemands voisins de stand adeptes de houblon ont la fâcheuse tendance, le soir venu, à écouter du hard rock sans db killer, le duvet entre deux motos devient trop risqué et les grasses matinées pas au programme des trois jours à venir. J’avais sans succès tenté pour le festival de squatter le nid d’aigle du circuit de Monthlery, ça sera enfin chose faite ici à Rijeka, dans la tour des stands. Seul impératif, lever le camp avant l’arrivée des ouvriers qui rafraîchissent l’édifice vieillissant. Espérons qu’ils ne rafraîchissent pas trop car cet endroit dans son jus a su conserver son doux parfum de cambouis et d’architecture post-modern. Le (bon) goût du détail va pour certains jusque dans les camions transportant pilotes, copains ou famille et machines, pour la plupart arrivés tout droit d’Allemagne. Après une première vadrouille le lendemain sur le paddock à la pause déjeuner je fais les premières images, le vent souffle fort mais au moins il ne pleut plus. La température a chuté dangereusement, les pilotes amènent leur moto au contrôle technique, encore plus de belles machines, étonnantes et superbes, que lors des éditions précédentes. La vieille balance à la peinture verte martelée te donne le poids du fidèle destrier. Des Belges, des Suisses, des Grecs, des Hongrois et quelques Anglais complètent ce magnifique plateau. Irma l’organisatrice, arrivée de son bouclard de Munich, à une fois de plus joué à guichets fermés. Plus de 150 inscrits cette année encore pour cette dernière manche du championnat allemand.
L’équipe des yam SR est là, motos toujours plus tapées et préparées que jamais, une manche leur est quasi réservée. Des anglaises taillées pour la piste, une ou deux ancêtres américaines, Indian et HD qui tournent bloquées en 3ème, quelques italiennes aussi, et des raretés comme ces Awo 250, moto Est-allemandes des années 50. De son côté l’armada BMW est là avec des engins magnifiques et affutés, pour certaines avant guerre. Sebastian et sa bande comme tout les ans sont à Rijeka, dans la valise de l’un de ces compatriotes une BM compressor, cette dernière fera la différence en course devant la Rennsport grâce à son départ canon. Comme tous les ans, nous autres les froggies seront bien loin des chronos de ces vénérables twin diaboliquement pilotés et préparés, vitesses au réservoir bien sûr. C’était mon ambition cette année, aller plus vite… au final une misérable seconde gagnée sur les chronos d’il y a deux ans. Que la ligne droite non carénée est longue, mais quel bonheur quand même d’être si bien entouré, ça roule vite et propre, les sexagénaires sont affûtés et même si quelques pièces de cuir plus récentes viennent parfois agrémenter (à l’endroit des périphéries abdominales..) les combinaisons d’époque, le coup de bracelet est lui souvent resté intact. Pas ou très peu de public au bord de la piste sur ce tracé au milieu de nulle part, les vieux loups des circuits et la relève viennent se régaler ici et ne sont pas là pour la parade. Pour preuve la démonstration encore une fois d’Yves Glauzer qui atomise la concurrence avec un 500 weslake à cadre maison, inscrit cette année avec les 750 s’il vous plaît. Sa roue avant au départ touchera le sol bien après être passée devant la tribune. Contrairement à Glauzer les Paton sont restées sagement en catégorie Königsklasse, 500 à freins tambours, elles l’emporterons logiquement devant une armada de Seeley G50. En trois jours de piste on va parcourir, pour les plus chanceux environ 600 km plein gaz. Rapport qualité prix inégalable, pas moins de onze catégories permettent des batailles assez homogènes.
Assis sur le muret de la grille de départ le matin du deuxième jour le soleil illumine enfin la piste, le calme avant la tempête des cylindres. Louis, camarade de virée, à lancé le café, comme tous les ans il se promet de revenir l’année prochaine avec un guidon, enthousiasme de circonstance sans doute mais c’est le jeu, l’atmosphère immersive a encore eu raison de lui, il faut bien dire que tout ce qui fait et entoure cet événement n’est que chaleur et bienveillance. Je fait un tour à pied sur la piste, les volets des stands s’ouvrent timidement, un concurrent dont la tente à du subir le même sort que la mienne dors encore dans un renfoncement de béton, blotti dans son duvet. Quand Michel Rougerie a fait sa dernière course ici on tournait dans l’autre sens, j’ai du mal à retrouver le virage, c’est pas plus mal. Cet après midi c’est la première course, je regarde la grille peinte sur la piste, quatrième ligne, je repère ou je viendrai planter mon pneu dans quelques heures la main serrée sur l’embrayage. 9h20 et les première séances d’essais débutent, ça y est on y est, enfin. Enfin pas vraiment car les plus belles machines ne pointent le bout de leur nez qu’en fin de matinée. JB Delgado partira juste devant moi avec son G50, à la faveur d’un départ moins mauvais que d’habitude je gagne quelques places et suis dans les dix au premier freinage. Il ne faudra que cinq tours pour sentir le souffle rauque et puissant de la Matchless, le mono marche et va me la faire à l’envers dans la prochaine ligne droite.
Pas manqué, je me cale derrière pour tenter de refaire mon retard de chevaux au prochain freinage, il sort son pied à l’intérieur, je rêve… il me le fait à la Rossi pour m’humilier. Une seconde plus tard alors que la G50 fait un looping dans les graviers je me dirais que non, en fait, c’était sans doute autre chose. Un tour c’est long pour repasser voir si son pote n’est pas resté sur le carreau. ça va, la moto est tristement échouée dans les graviers mais le camarade est déjà adossé à la barrière. Pas évident de se remettre dans le rythme. La réponse viendra vite, bracelet droit cassé net au freinage, merci le catalogue racing prohibitif de chez ( biiiiiiiiip). Ce soir là leurs oreilles ont dû siffler, attablés que nous étions à la guinguette du circuit. Pour quelques Kunas, la monnaie locale, les calamars rivalisent avec les dorades. Le mare qui viendra dissoudre le tout en fin de soirée peut remplacer aisément le bac a ultrasons si vos carburateurs sont bouchés. Il aurait pourtant presque un petit goût de reviens’y ce tord boyaux, à moins que peut être ce soit tout simplement Grab the Flag, ça doit être ça..

Voici la Gitane de XTR Pepo

Baptisée « La Gitane » et construite en 2019, cette petite Mash TT40 a été commandée à Pepo par l’importateur espagnol de la marque, à savoir Heros66, déjà à l’origine de plusieurs bombinettes de ce style que vous pouvez voir en utilisant la fonction rechercher de ce site. La recette est simple, on part donc de la Mash TT40, le monocylindre 4T de 400cc et 26cv proposé par la société de Beaune (21), Pepo lui adapte un carénage d’origine Ossa GP mais modifié avec un écran maison, comme il sait bosser, il fabrique un garde boue avant, modifie le té supérieur, crée une selle spéciale, pose un filtre à air Wolfman, un échappement maison… et une belle peinture qui fait un clin d’œil aux Ligier Gitane qui ont porté haut les couleurs de la France en Formule1 quand cette discipline présentait encore un intérêt.

photo : David TRAZANDO FINO .

La magnifique Suzuki GT380 de MotoWorks

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Jeremy Lacy est un artiste passionné de moto, basé à Denver dans le Colorado, il est autant illustrateur que designer industriel, tout ce qui touche à la moto l’intéresse, cette année il a entrepris un road trip qui l’a mené au One Show, le superbe événement organisé par Thor Drake à Portland dans l’Oregon, il y a fait quelques photos de la moto que présentait le talentueux Sean Pelletier, une Suzuki GT380 totalement revue et magnifiquement interprétée en son atelier The Motoworks situé à Rochester au nord de l’état de New-York. Je vous conseille, si vous ne le connaissiez pas encore d’aller chercher sur le net toutes les images de ses différentes créations, ça vaut le détour. Jeremy a participé à cette Suzuki deux temps en produisant quelques ébauches de design sur lesquelles Sean s’est appuyé pour sa construction, il nous a autorisé à les reproduire ci-dessous.
Les images ci-dessus sont fournies par Jeremy Lacy, nous le remercions, vous pouvez aller voir son travail sur le site de son DownShift Studio en cliquant sur le lien. Les images suivantes, montrant le processus de fabrication de cette moto proviennent de Sean et de Motoworks

la maîtrise du métal chez Cévennes Retro Motors

La maitrise artisanale disparait, c’est un fait, les anciens qui avaient l’expérience, l’art et la manière de transformer le bois, le verre ou le métal en objets mécaniques utiles et beaux ont été progressivement déconsidéré par l’industrialisation, puis l’un après l’autre sont partis prendre une retraite méritée mais parfois amère, laissant vide la carrière dans laquelle peu de jeunes ont souhaité entrer. Hélas trois fois ! Car contrairement au Japon, ce pays qui jamais n’a renié ses traditions, nombre de trésors nationaux n’ont pu ou voulu transmettre un savoir inestimable, comme autant de bibliothèques qui brulent. Comme le dit Matthew Crawford dans “Eloge du carburateur” on a voulu que les travailleurs manipulent plutôt des abstractions. Heureusement, il subsiste ici et là des poches de résistance tenues par des gens pour qui l’expression de l’Art passe par la maîtrise d’un travail manuel, Cédric est de ceux là.
Dans son atelier aux alentours d’Ales dans le Gard il exerce son talent et sa maîtrise du métal sur des motos principalement anciennes, former l’aluminium pour produire un réservoir, souder l’acier, tourner, ajuster, ici les projets prennent vie de ses mains. Peu de gens pourraient imaginer qu’on parle ici de ce jeune homme dans la trentaine, avec des dreadlocks jusqu’à la taille, ancien graffeur, passionné de dessin dont la passion pour la mécanique et en particulier les véhicules anciens lui a été transmise par les ainés qu’il a fréquenté, aussi passionnés que lui, on peut dire qu’il a baigné très jeune dans un environnement proche de ce qui constitue son univers aujourd’hui.
Et pourtant c’est bien de lui qu’il s’agit, c’est bien lui qui a commencé par refaire plusieurs véhicules anciens dont une WV Cox qu’on peut voir à l’atelier, c’est lui qui s’est patiemment exercé à cet art si difficile ; partir d’une feuille d’alu et taper sur le tas en cuir, pousser et tirer entre les galets de la roue anglaise (qu’il a fabriqué lui même bien évidemment) pour que petit à petit un garde-boue apparaisse, ou qu’un réservoir. Sous la raison sociale dénommée CRM, Cévennes RétroMotors il occupe un atelier ancien, spacieux et lumineux, un lieu qui possède un vrai esprit qu’on ressent lorsqu’on le visite, sous la charpente en bois et les structures en IPN beaucoup de choses se sont passées et se passent encore.
Aujourd’hui Cédric est donc tout à fait bien en place pour répondre à n’importe quelle demande concernant l’habillage d’une moto, que ce soit un réservoir en alu à reproduire pour une Honda à cadre Egli ou un carénage complet comme celui qu’il a réalisé pour son Aprilia RS personnelle, un gros boulot partant du cadre de la moto mis à nu, la tête de fourche aux lignes tendues part vers l’arrière en direction d’un réservoir fait maison, prolongé lui aussi par ce cul de selle sur mesure qui remonte vers le ciel, comme sur une TZ. Si vous avez besoin d’un réservoir d’huile pour une moto de piste, avec le goulot décalé sous le cadre, une durite transparente sur le coté pour voir le niveau (l’aluminium étant relativement peu transparent, ce que l’on peut déplorer), pas de souci, vous lui faites un croquis, vous lui donnez des dimensions et il vous réalise ça encore mieux que ce que vous aviez imaginé au départ. Quand vous passerez là-bas, pour prendre votre commande et pour payer l’artiste pour son boulot, vous pourrez admirer aussi la Royal Enfield 350 Bullet sur laquelle il a aussi fait ses armes, il en a réalisé un magnifique réservoir, une petite tête de fourche façon plaque numéro mais de forme hexagonale avec un feu à leds enchassé dedans.
L’échappement est aussi une réalisation maison avec son positionnement haut pour le coté scrambler de la machine. Les deux garde-boues sont bien entendu aussi de son fait, on pourrait dire que c’est même l’enfance de l’art pour Cédric désormais si on était pas conscient des efforts nécessaires à ce type de réalisation, sans parler de l’expérience indispensable, des heures et des heures d’apprentissage pour enfin maîtriser le geste. Cette moto lui a été cèdée par un ancien qui a cru en lui et qui a su lui faire confiance, elle était à l’état de quasi-épave quand il l’a récupèré mais la restauration en valait la peine car ce n’est pas n’importe quel modèle, elle possède un vrai passé en compétition et n’a été produite en cette configuration qu’à 25 exemplaires. Même si l’état avancé de l’ensemble aurait eu de quoi décourager nombre d’amateurs, ici encore, la détermination et la passion de Cédric ont fait des miracles pour rendre à cette moto sa splendeur et surtout sa capacité à être belle est fonctionnelle. En quelques années, passant de son petit atelier des collines autour d’Alès à ce nouveau local, Cédric a su également gagner la confiance d’un réseau d’amis et de passionés de la moto qui voient en lui un vrai potentiel et savent l’épauler lorsque cela est nécessaire, comme pour la remise en état du lieu qu’il occupe actuellement par exemple.
Aujourd’hui on peut rencontrer Cédric sur les salons de la moto, comme celui de Lyon, rendez-vous incontournable du mois de mars durant lequel il prend régulièrement un stand pour présenter ses derniers travaux et venir au devant de ceux qui veulent le connaître avant de lui confier des projets, son stand est de ceux qui font tourner les têtes, là ou sur d’autres événements comme le festival des Dandy Riders à St Raphael, si vous appercevez ses dread-locks et ses réalisations en aluminium, n’hésitez pas à vous approcher et à entamer la discussion, vous ne le regretterez pas.
L’atelier de Cedric, Cevennes Retro Motors est basé au alentours d’Alès, vous pouvez le joindre en allant voir sa page Facebook en cliquant ici : CRM

Louis-moto.fr place deux motos dans les 5 premières au bike show du Salon de Lyon

Etrange situation lors du bike show organisé en marge du Salon du 2 Roues de Lyon 2019, le principal sponsor du concours avait lui-même proposé deux motos de sa création aux votes des internautes. Une situation qui devint même compliquée quand les deux motos pointèrent respectivement à la seconde et à la quatrième place du classement. C’est avec un grand sens sportif et aussi pour ne pas avoir à se remettre à lui-même les prix qu’il avait apporté, que l’équipementier décida de laisser sa place sur le podium aux motos qui le suivaient au classement. La remise des prix se fit donc sur la scène prévue à cet effet en présence du représentant de Louis-moto.fr mais sans la KTM SuperDuke R 1290cc préparée récemment par leur équipe de passionnés en interne et baptisée Caty M. Glam, le public par contre a pu la voir pendant les quatre jours du salon et elle a fait forte impression une fois encore.
C’est la Buell M2 de l’atelier Taverne qui a emporté la première place aux votes des internautes, terminée peu de temps avant le show, elle a nécessité beaucoup de travail et d’engagement de la part des deux associés de Taverne et c’est un résultat mérité que cette récompense. Après la KTM de Louis-moto.fr c’est l’Inazuma de Steel Bike Concept qui a pris la troisième place, les bordelais avaient fait le déplacement avec toute leur équipe et plusieurs motos spectaculaire, il faudra suivre l’évolution de leur travail, ça promet de belles choses. En 4e position, on trouvait donc l’autre moto de Louis-moto.fr , une impressionnante interprétation d’une Indian Chief Vintage de 1800cc baptisée Engina, cette moto a déjà tout raflé partout où elle a été présentée, elle n’a pas manqué de marquer les esprits à Lyon.
Le fait que les 2e et 4e places aient été laissées sur le podium aux motos suivantes au classement a donc permis à la Honda CB 400 Four de Chopper District et Elliott Griott de se placer sur la troisième marche du bike show. Terminée quasiment dans la nuit précédent l’ouverture du salon, cette Honda rescapée des années 70 était une pile de rouille quand elle est arrivée dans l’atelier, le travail des deux compères est donc un pari tenu.
Pour terminer, il a été demandé à Philippe Bettant, le boss du shop Royal Racer de décerner son coup de cœur, il a porté son choix sur la très racée XT600 de l’atelier MAM, fidèle à ses préceptes de minimalisme, ils ont réalisé là une moto qu’on pourrait croire sortie d’une concession Yamaha avant de se rendre compte qu’elle sort de leur imagination.
Vous pourrez découvrir ci-dessous les photos des motos présentes à l’édition 2019 du Salon du 2 Roues, moins de motos en lice car un jour de plus à ce salon aura quelque peu découragé les amateurs venus de loin les années précédentes, il aurait fallu souvent prendre deux jours de congés pour être là dès le jeudi, c’est compliqué.
à la première place la Buell M2 de Taverne à la 2e place, la KTM Super Duke R de Louis-moto.fr
3e place pour l’Inazuma de Steel Bike 4e, l’Indian Chief de Louis-moto.fr
5e, la CB de Chopper District et Elliot Griott

Une Honda 1000 CB-R-adicale et camouflée

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Ce projet est conçu par Ulfert Janssen de Gannet design, et construit par Stefan Führer, un ancien mécanicien de Motogp et son équipe chez Führer Moto.
Le studio de design de Ulfert et l’atelier de Stefan sont à seulement 100m de distance, c’est donc une configuration parfaite pour une interaction constructive. Ils se sont mis au boulot ensemble et ont travaillé sur tous les détails sans faire de compromis, leur solide travail d’équipe a fait de cette construction une traduction précise de leur concept de design initial.
Leur objectif était de produire une apparence complètement nouvelle, principalement en changeant les proportions et la position du guidon, tout en laissant les composants de base intacts pour montrer les nombreuses possibilités pour la personnalisation de ce modèle.
Les graphiques de camouflage contemporain sur le réservoir ont été créés par des travaux de peinture précis et ont été progressivement mis en place en 7 couches.
Grâce à la collaboration spéciale avec le 4 2 2 Corse, cette moto a été équipée de jantes en fibre de carbone haute performance, ainsi qu’une fourche en carbone de Ceracarbon. Les proportions modifiées, les graphiques modernes et les pièces en carbone ultra-High-Tech, donnent à cette Honda R-Adical un look rapide et agressif au premier regard. Ce Design personnalisé a transformé la nouvelle honda cb1000r en une fusée avec du camouflage.
Le projet a commencé avec des croquis en vrac et des études de design par Ulfert. L’objectif était de laisser les composants de base de la cb1000r tel qu’ils existent, et de produire un look complètement nouveau principalement en changeant les proportions et la position du guidon. La conception du sabot aide à mettre la moto visuellement posée sur la route.
– Ulfert :  » beaucoup de gens sous-estiment l’importance de l’équilibre et de la proportion dans une construction sur mesure. Juste en changeant la position, les angles et la position légèrement, vous obtenez une toute nouvelle perception et attitude d’une moto. »
Stefan a commencé la transformation en adaptant et en meulant sur mesure l’étrier triple piston pour le rendre plus légère et plus racing. Puis il a adapté le carénage du sabot en fibre de verre sous le moteur selon le design prévu, donnant à la moto une position basse et sexy.
Stefan :  » l’avant est incroyablement cool et élégant. Grâce à l’usinage CNC, nous avons créé un nouveau design de fixation pour le feu avant et le mini-Pare-brise. Avec le nouveau mécanisme CNC en 3 parties, nous pouvons maintenant changer la hauteur du phare et ajuster le pare-brise à n’importe quel angle. Le phare avant a été déplacé de 60 mm et légèrement abaissé. Cette nouvelle fixation spéciale avec le multiclip, l’étrier 3 pistons, et la fourche en carbone donnent à cette moto une impression visuelle très technique et cool comme dans un film de transformers. »
Dario Dauru chez 422 Corse, est notre partenaire spécial pour les pièces performance légères en carbone, telles que les fourches Ceracarbon et les roues Rotobox.
La moto est maintenant équipée de la fourche ultra légère Ceracarbon-Racing et de pignons fabriqués sur mesure. La fourche à l’avant est conçue et construite en fibre de carbone avec Dyneema et une technologie de céramique brevetée unique. Elle a la force et la rigidité de la fourche standard en acier, mais la légèreté du carbone, et la céramique fournit la résistance à l’usure.
À titre d’exemple : un tube intérieur typique de 43 mm de fourche en acier a un poids de près d’un kilo, tandis qu’un tube de fourche avant de 43 mm a un poids de 237g. Il est 75 % plus léger que les tubes intérieurs de la fourche en acier, et réduit le poids de 1.5 kg sur une fourche avant complète. Ceracarbon nous a offert un soutien incroyable et est allé jusqu’au bout, en fabriquant spécialement un nouveau prototype de pignon pour notre projet Honda R-Aadical. Ce pignon est fait d’aluminium et est recouvert de céramique. Cela assure une longue vie et les écopes de carbone apportent une stabilité et une légèreté supplémentaires.
Les roues sont en fibre de carbone haute performance par Rotobox. Elles sont jusqu’à 50 % plus légères que les jantes originales et sont les seules roues monocoque en carbone au monde. Comme cette nouvelle Honda cb1000r est un modèle 2018, il n’y avait pas encore de jantes en carbone sur le marché pour ce modèle. Avec l’aide spéciale de Dario chez 422 Corse, Rotobox a spécialement développé ces nouvelles jantes dans délais de un mois pour s’adapter à la Honda CB 1000 R-Aadical présentée en avant-première au Swiss Moto Show 2019 . Les dimensions des jantes sont 17 x3.50 avant et 17 x6.00 arrière et ont été équipées avec des pneus pluie Dunlop moto 2 qui rehausse encore l’apparence unique de cette moto.
Pour les bracelets, nous avons été sponsorisés par Abm Fahrzeugtechnik qui nous ont équipés avec leur multi clip et des leviers de frein / embrayage bien evo en gris / noir pour s’adapter au plan de couleur du projet.
De plus, la moto a été équipée de filtres à air k+n pour une meilleure respiration et une mise à niveau des échappements avec le silencieux titane / fibre de carbone par Akrapovic qui fournit un son riche.
Ulfert :  » L’idée du graphisme contemporain était de réinterpréter le design de camouflage avec des graphiques pointus et certains traits saillants en jaune pour le rendre moderne et sportif. Ces graphiques, avec les nouvelles proportions tendues et sexy ont transformé le cb1000r en une fusée en tenue de camouflage. »
Le travail de peinture est un chef-D’œuvre de notre peintre Walter Oberli, qui a progressivement construit 7 couches de peinture pour réaliser le dessin de camouflage final.
Ulfert :  » en utilisant des couches de peinture, nous pouvions contrôler chaque élément et le placer sans aucune déformation que vous pourriez obtenir en utilisant de l’adhésif. Par conséquent, le résultat est très précis et vous pouvez clairement voir le travail de peinture impeccable de Walter. »
Stefan :  » J’ai trouvé ce travail sur le cb1000r extrêmement excitant et inspirant. Quand je pense que c’est presque comme un poème, ou une histoire. J’ai passé des soirées et des nuits à visser des pièces pour les enlever à nouveau parce que ce n’était pas encore cohérent. Il s’agit d’un processus de construction progressif pour obtenir la bonne cohérence de la moto. À la fin, vous pouvez clairement identifier la base de la Honda Cb1000r, mais pourtant l’impression que donne notre construction sur mesure est totalement nouvelle. »
Photo credit: Fuhrer/Gannet
Retrouvez toutes les infos sur les deux partenaires qui se sont unis pour la construction de cette motos en cliquant sur leurs liens respectifs :
– Gannet Design:
web: www.gannetdesign.com
instagram: gannetdesign/instagram
facebook: gannetdesign/facebook Fuhrer Moto:
web: www.thal-garage.ch/moto
instagram: fuhrermoto/instagram
facebook: fuhrermoto/facebook

 

David Dumain commentera les courses moto sur Canal+ la saison prochaine

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« Heureux et fier de faire partie de l’équipe de Canal+ pour commenter le MotoGP aux côtés de Randy De Puniet. Merci pour la confiance Thomas Senecal, hâte d’être sur chaque course avec Marina Lorenzo, Laurent Rigal et Louis Rossi, de suivre les exploits de Johann Zarco et Fabio Quartararo et de faire partager ma passion de cette formidable compétition »

C’est en ces termes que David Dumain a communiqué pour annoncer son arrivée sur la chaîne payante qui s’est octroyée les droits de retransmission du MotoGP au détriment de Eurosport qui les détenait précédemment. On se sait pas pour le moment s’il existera un player dédié comme cela était le cas pour Eurosport ou s’il faudra se fader de force tous les programme de la chaîne du foot…
En tous les cas, toutes nos félicitation à David Dumain pour se démultiplier de la sorte, autant de cordes à son arc c’est un tour de force pour ce passionné de moto qu’aucun défi n’effraie.