La première moto électrique hautes performances de Voxan, dédiée à une tentative de record du monde de vitesse est là. En juillet 2021, la Voxan Wattman tentera d’établir un nouveau record du monde de vitesse sur le Salar d’Uyuni en Bolivie. Au guidon de cette machine d’exception : le sextuple champion du monde de moto Max Biaggi.
Je veux une Harley tome 6 par Margerin et Cuadrado
Le tome 6 « Garage, sweet garage » sera disponible en librairie le 29 mai, les éditions Dargaud nous ont envoyé quelques planches en exclusivité pour vous donner envie d’en savoir plus, toujours des dessins de Frank Margerin et un scénario de Marc Cuadrado
Jawa 300cc, une moto tchèque revient par l’Inde
Les néo-rétro ne datent pas d’hier, pour mémoire, c’est Kawa qui a lancé la mode en produisant une évocation de sa Z sous forme d’une Zephyr, en particulier le modèle Heritage, encore fort recherché aujourd’hui. Ceux qui se sont engagé dans cette voie sont nombreux, de la gamme classic de Triumph à Royal Enfield prouvant que le marché de la nostalgie existe, il suffit de voir les stands de scooters électriques ayant un look de vieux Vespa ou Lambretta sur les salons pour finir de s’en convaincre.
C’est le constructeur automobile Mahindra qui se charge de fabriquer cette nouvelle Jawa en Inde à travers sa filiale Classic Legends, cette cylindrée de 300cc cible bien entendu le concurrent local Royal Enfield sur ses gammes 350cc toujours populaires là bas. 3 modèles ont été présenté au public : Jawa, Jawa 42 et Jawa Perak, le prix affiché pour le marché local est très intéressant, elle est proposée à 164 000 Roupies indiennes soit environ 1 997,30 Euros, si elle arrive sur notre marché sous les 2000€ ce sera remarquable.
Le moteur est un 293cc fabriqué par Mahindra pour d’autres motos de sa production locale, comme la Mojo, c’est un mono-cylindre refroidi par eau, doté de l’injection et de tous ce qu’il faut pour se placer sur le marché actuel, il est bien sur décoré et ornementé pour ressembler au moteur de la vraie Jawa que cette moto évoque. Une boite 6 vitesses complète ce tableau plutôt flatteur.
Bien que le moteur soit mono-cylindre, la Jawa dispose de deux échappements chromés qui équilibrent sa ligne classique, les chromes ne sont pas absents, en tout cas sur la version Jawa 300 plus cossue alors que la Jawa 42 tire plus sur les peintures mates et la sobriété qui pourra plaire à ceux qui cherchent moins de tape à l’œil.
Le tableau de bord est simple mais plutôt sympa, le compteur de vitesse est analogique alors que d’autres informations s’affichent en digital, l’aiguille démarre à droite du cadran ce qui est assez inhabituel.
La nouvelle Jawa devrait peser 170kg c’est très compétitif sur son segment, les 27cv de son moteur 300cc n’auront pas trop de soucis à se faire, par contre, un seul disque avant freine tout ça, sur le marché indien, un disque arrière est proposé en option à la place du tambour d’origine, on devrait le trouver sur le marché européen, de même pour l’ABS.
On peut simplement regretter (et les puristes ne se priveront pas de le souligner) que contrairement à la Royal Enfield 350, la Jawa n’aura pas de kick, on aurait pu avoir le même type de kick qui se transforme en sélecteur de vitesses comme à la grande époque. Il faudra se contenter d’un bouton au guidon.
Pour conclure, on attend avec impatience de pouvoir essayer ce mono classic qui sera assurément à son aise en ville, il sera un sérieux concurrent pour les Royal Enfield, Mash et autres neo-rétro du marché actuel.
De la rouille dans le réservoir ? Il existe des solutions
Vietnam, le pays des deux roues, épisode 1
Avec une NineT nommée Cara, le studio Viba propulse à nouveau la prépa moto dans le futur
Le studio de design Viba, basé à la Rochelle a déjà produit quelques réalisations très soignées et particulièrement axées sur une esthétique pure et une recherche technologique de pointe pour ce qui est des matériaux et des procédés de fabrication. Que ce soit leur évocation du bobber Triumph, leur très personnel Honda Monkey ou leur MV Agusta 800, chaque réalisation est un must, et cette fois encore, l’interprétation qui est faite de la NineT ne laisse pas indifférent. |
C’était une gageure que de s’attaquer à ce succès marketing de BMW, on se souvient du podium de la marque lors de divers événements moto où plus d’une vingtaine de versions différentes s’alignaient cote à cote, de la plus sobre à la plus clownesque, on aurait pu penser avoir tout vu, jusqu’à la saturation. Comme à chaque fois que la mode et la presse qui vit en la suivant s’emparent d’un modèle, on en bouffe jusqu’à l’écœurement, tant les gens sont prêts à suivre comme des moutons. Pourtant il faut bien constater ici que l’exercice est réussi, épurée, ramassée, agressive, la NineT passe de phénomène de foire à bête de scène. |
L’ensemble des éléments qui ici transfigurent cette moto sont imaginés, dessinés et developpés par Viba pour être ensuite produit par Erpro 3D Factory, une garantie de fiabilité absolue. Erpro Group travaille en effet depuis longtemps pour l’automobile et l’aéronautique. C’est un des axes marquants de ce studio de design que de toujours orienter sa veille technologique vers les process de fabrication du futur, ici on est loin de la boucle arrière bricolée avec sa barre de leds chinoise incrustée, on imprime l’alu en 3D, on forme le polyamide ajouté de billes de verre… |
Le guidon est imprimé en aluminium, d’une seule pièce et s’il reprend les comodos d’origine, il présente un un compteur entièrement revu, avec un boîtier et une vitre sur-mesure conservant pourtant le bloc électronique et les connectiques d’origine. Les écopes latérales, qui cachent les clignotants, sont imprimées d’un bloc en polyamide chargé en billes de verre pour une rigidité accrue. La selle est bien entendu également maison, tout est pensé pour s’adapter facilement au modèle d’origine, tout en lui conférant une personnalité unique et totalement personnalisable en fonction des désirs du client. Cette assise unique est réalisée en bi-injection de silicone, elle est agrémentée, sur sa partie arrière de symboles esthétiques adaptables que l’on retrouve également sur les habillages de fourche |
Habillage de phare, garde-boue avant, passage de roue… de nombreuses autres pièces participent à l’harmonie de l’ensemble. Toutes sont plug&play et imprimées en 3D dans divers matériaux, tel l’Inconel, un superalliage utilisé dans l’aéronautique ou la compétition, dont le silencieux d’échappement est pourvu. |
SPECIFICATIONS Constructeur : VIBA / ERPRO Group Modele : Cara Base : BMW nineT Moteur : 1200cm3 – Guidon : Imprimé en alminimium (AlSi10Mg) sur SLM®500. Sa structure interne est composé d’une lattice 3D pour une rigidité optimum. – Boîtier compteur : Composé en 4 parties. Boîtier imprimé en polyamide (PA2200) sur EOS®P700, vitre en polyuréthane réalisée par coulé sur Renishaw®, joint imprimé en RPU70 sur Carbon® M2 et entretoises imprimées en PA11 sur HP® JetFusion 4200. – Tête de fourche : Imprimé en polyamide chargé en billes de verre (PA3200GF) sur EOS®P700. – Enjoliveur de fourche : Imprimé en aluminium (AlSi10Mg) sur SLM®280. – Entourage de phare : Composé de 2 parties. Entourage imprimé en Polyamide (PA11) sur HP® JetFusion 4200 et joint d’étanchéité imprimé en RPU70 sur Carbon® M2. – Garde-boue avant : Composé de 3 parties. Pattes de fixation imprimées en polyamide chargé carbon (PACF Carbon Fiber) sur Markforged® Mark Two, garde-boue imprimé en polyamide (PA11) sur HP® JetFusion 4200 et rigidificateur imprimé en aluminium (AlSi10Mg) sur SLM®280. – Prise d’air : Imprimé en 3D en polyamide (PA11) sur HP® JetFusion 4200. – Carénages latéraux : Intégrant les clignotants LED. Imprimé en 3D en polyamide chargé en billes de verre (PA3200GF) sur EOS®P700. – Selle : Composé en 3 parties. Assise réalisée en bi-injection de silicone, fond de selle imprimé en polyamide chargé en billes de verre (PA3200GF) sur EOS®P700 et bâti imprimé en acier (15-5 ph) sur SLM®280. – Coque arrière : Intégrant les clignotants et feux arrières LED dont le câblage passe entre les parois de la coque. Imprimé en 3D en polyamide chargé en billes de verre (PA3200GF) sur EOS®P700. – Passage de roue : Imprimé en 3D en polyamide (PA11) sur HP® JetFusion 4200, il intègre les supports de fixations des éléments électrique et électroniques d’origine. – Silencieux d’échappement : Imprimé en Inconel 718 sur SLM®280. |
La Viba Cara est d’ores et déjà disponible en édition limitée, assemblée à la demande. Elle bénéficie d’une rapidité d’exécution et d’une capacité de personnalisation inconnue dans l’industrie, grâce aux procédés de l’impression 3D par Erpro Group. « Chaque modèle de chez Viba est limité à 23 exemplaires, tout en restant unique par les différentes options de personnalisation possible. |
Photos et graphismes : Jean-François Muguet / VIBA Contacts : Yann Bakonyi Designer & Co-fondateur [email protected] www.viba-motor.fr Facebook : https://wwww.facebook.com/vibamotor Instagram : https://instagram.com/vibamotor Linkedin : https:www.linkedin/company/vibamotor |
Comme une armure, pour rouler en toute sécurité, le jean le plus résistant au monde
Depuis 2003, Pierre-Henry Servajean a deux obsessions (au moins), l’une consiste à élaborer une étoffe totalement résistante à l’abrasion, l’autre est de proposer avec cette matière, un produit à la fois utile mais aussi répondant à une série d’exigences dont celle d’être produit en France. En 2019, je m’occuperai de lui permettre une démonstration éloquente lors du Salon du 2 Roues de Lyon, le cascadeur de cinéma Alain Bour, lancé à 85km/h provoque une chute à moto pour éprouver la résistance des jean Bolid’ster, la démonstration est faite : Le jean Bolid’ster est le plus résistant au monde ! |
Depuis, la gamme des produits fabriqués par Bolid’Ster avec sa fibre révolutionnaire n’a cessé d’augmenter, plus de treize articles sont désormais disponibles, une gamme de jean pour homme et pour femme et un superbe blouson denim. Le tout répondant à une très haute exigence de sécurité sans avoir l’air d’arriver tout droit d’un MotoGP. C’est là le point fort de Bolid’Ster, un article très technique qui garde toute l’élégance et la polyvalence d’un jean classique, portable en toute occasion. |
Dans un marché déjà fortement concurrentiel, les jeans Bolid’Ster se distinguent par la volonté de leur créateur de tout fabriquer en France et de maîtriser au maximum ce process afin d’être aussi irréprochable éthiquement que le sont ces produits au niveau de leur résistance à l’abrasion. En 2017, Bolid’Ster rapatrie 100% de sa production en France. La consommation d’eau est très faible (finition « brut » à Bordeaux) Pas de rejet de micro plastique grace à l’utilisation de fibres continues non texturées) |
Pour une fois qu’une innovation aussi cool est française, on se doit le souligner, les jeans en armalith de Bolid’ster procurent un sentiment de sécurité que l’on ne retrouve qu’en s’équipant tout en cuir, mais ils sont aussi élégant qu’un jean lambda qui lui se désintégrera à la première glissade involontaire. Bref, c’est le jean qu’on attendait. Si vous voulez en savoir plus, vous pouvez cliquer ICI pour aller sur le site www.bolidster.com |
Depuis le 2 mars 2020 la marque a lancé une campagne Kickstarter pour proposer au public un nouveau produit le plus accessible possible tout en conservant ses exigences de qualité et de résistance, vous pouvez vous rendre sur la page de cette campagne en cliquant ICI |
Trois mecs en Tobec, hommage à une aventure humaine du XXe siècle
Trois mecs en tobec, l’histoire :
En 1948, Jojo Monneret et ses fils Pierre et Jean, rallièrent Paris à l’Alpe d’Huez en 13 h 45 mn et avec une consommation moyenne de 2,5 litres aux 100 km au guidon de 3 Motobécane D45. Le but de l’opération était de rallier Paris à l’Alpe-d’Huez en moins de temps que ne mettent le train et l’autocar, soit 670 km à couvrir en moins de 15 h 30. Le départ s’est effectué devant la brasserie Le Terminus à la Porte d’Orléans, le dimanche 1er février à minuit. Il fut donné par Marcel Cerdan.
Jean-Claude Amilhat, Igor Biétry et Thierry Dubois se lanceront dans l’aventure
en commémorant ce bel exploit début février 2020.
Bien sur le périple sera un peu différent de l’épopée des Monneret, à l’époque ça a roulé pendant 13h45 c’est parti de Paris porte d’Orléans à minuit le 1er février et la troupe est arrivée à 13h45 à l’Alpe d’Huez le lendemain matin, comme me le dit Igor Bietry que j’interroge à ce sujet, « Pour ce qui nous concerne nous allons mettre entre trois et quatre jours en fonction de l’état des motos et surtout des bonhommes »
Le tracé :
Evidemment pas d’autoroute, les Nationales 6 et 7 seront les principaux axes utilisés. Mais sachant qu’ils partent du salon Rétromobile le mercredi 5 février à la fermeture du salon c’est-à-dire 22 heures et qu’ils partent en direction de l’Alpe d’Huez par les routes française, les nationales et départementales, vous prenez une carte et vous saurez assez facilement s’ils passent près de chez vous et si vous avez le temps d’attraper votre casque pour les accompagner quelques kilomètres.
Les infos au fur et à mesure :
Ces trois compères ont l’air de venir du début du 20e siècle et pourtant les réseaux sociaux n’ont aucun secret pour eux, ils sont affutés comme des sputniks, donc un blog existe qui donne pas mal d’informations sur toute cette aventure, vous le trouverez à cette adresse : LE BLOG DES TROIS MECS EN TOBEC
Il y a aussi une page Facebook, puisqu’ils ne reculent devant aucun sacrifice, en voici l’adresse : LA PAGE FACEBOOK DES TROIS MECS EN TOBEC
Comment les aider à boucler le budget :
Une aventure pareille, si elle ravi le spectateur du bord de la route et nous empli d’admiration et d’envie, ne coute pas rien, même si déjà quelques fournisseurs plus intelligents que les autres ont décidé de les soutenir, comme Paris Sud Batteries, Retro Moto Pièces ou Ballomax, les comprimés contre les flatulences, vous pouvez aussi devenir vous même partenaire à votre niveau et à vos moyens en contribuant ici : LE SITE CONTRIBUTIF DES TROIS BECS EN TOMEC
Le Festival du Film de Moto de la Côte d’Azur revient
Il y a quasiment un an, je me rendais à Nice via un interminable voyage en train pour découvrir un événement qui allait démarrer sa deuxième édition, le LE FESTIVAL DU FILM MOTO DE LA CÔTE D’AZUR. Bonne et logique idée de localiser un festival de film dans le sud et encore meilleure idée si le thème en est la moto, en effet quel meilleure situation géographique pour tous les rouleurs que les magnifiques routes des Alpes Maritimes riches d’une météo quasiment toujours clémente. Il ne faisait aucun doute que le public serait au rendez-vous et qu’une file impressionnante de bécanes garnirait le trottoir devant le cinéma. |
Il faut préciser que j’avais reçu de la part du président et fondateur de cet événement, Olivier Wagner, la proposition de faire partie du jury de cette seconde édition, j’allais donc rejoindre les autres membres et pas de moindres : j’allais faire la connaissance de Jacques Bussillet, président du Jury et des autres membres du jury : Lydia Truglio Beaumont du blog Mag Motardes, Nicole Barbaroux présidente de l’association ESPRIT MOTARD 06, Didier De Radiguès ancien pilote de Grand Prix belge aujourd’hui artiste photographe que j’avais vu rouler de belle manière à Spa. |
Une fois les présentations faites avec mes collègues, c’était parti pour trois jours intenses et studieux de projections de courts et de longs métrages très différents les uns des autres mais toujours passionnants à découvrir. Première surprise, très peu de motards se déplaceront aux projections, la météo très clémente n’était pas en cause, juste le peu d’intérêt certainement, le sud et sa superficialité aura encore tenu toutes ses promesses. De toute façon les absents ont eu tort, ceux qui avaient fait le déplacement pourront le confirmer. Ce fut un plaisir de les rencontrer aussi, ce festival est un événement majeur pour tout passionné de moto et il mérite le plus grande audience, elle arrivera certainement. |
ci-dessus : Quelques images que j’ai volé directement sur l’écran de projection |
Les délibérations n’ont pas été simples, car chacun des membres de ce jury avait sa propre sensibilité et une personnalité forte, mais le palmarès a donné lieu tout de même à une belle unanimité et nous pouvons je pense en être fiers. Je vous vais pas revenir ici sur le détails des films de l’an passé, par contre il m’est obligatoire de faire un aparté sur une des très belles rencontres de ce festival en la personne de Michel Ledermann, en fait ce n’était pas exactement une rencontre, j’avais déjà croisé ce colosse souriant dans le paddock à Gedinne lorsque j’étais allé rouler là bas en 2013, il participait sur un magnifique side-car à moteur Triumph avec sa femme Bernadette. J’avais su que celle-ci était depuis décédée, le festival, projettera hors-compétition un film d’une intense émotion réalisée en sa mémoire et présenté sous le titre « Be. Continental Circus », réalisé par Marc Bruynbroek – Lautal. Le réalisateur, le producteur et Michel seront présent, dans la salle pendant le film et sur la scène pour répondre au public présent, l’émotion ressentie ce jour là, personne ne pourra l’oublier, ni l’amitié et la force de vivre de Michel Ledermann, toujours debout bien qu’amputé par la vie de sa moitié. Rien que pour ça, ce festival valait le déplacement. |
Ci-dessus : Olivier Wagner l’organisateur du festival et Michel Ledermann |
Le festival revient bien entendu en 2020, vous pourrez trouver toutes les informations sur les films sélectionnés sur le site internet très bien fait à cette adresse : www.festivalmoto.com Voici la liste des 19 films retenus : |
Long-métrages en compétition
|
Court-métrages en compétition
|
Films hors compétition
|
Merci encore à toute l’équipe du Festival, à Olivier le président, à François Pacou le photographe à qui j’ai emprunté les plus belles images de cet article et à l’accueil des niçois, cette année ne ratez pas le festival |