Accueil Blog Page 5

Urbantracker, un scrambler urbain sur base Sportster par Lord Drake Kustoms

0




Le «Urbantracker» est un Scrambler ou Street Tracker Harley Davidson construit dans l’atelier Lord Drake Kustoms, un bouclard Harley à Malaga dirigé par le talentueux Fran Manen. Une Harley personnalisée, avec son propre style. Un excellent travail de ce shop sur une base Harley Davidson Sportster 883 R.Comment cette Harley Scrambler a été faite :





La première chose que voulait Fran Manen (propriétaire de Lord Drake Kustoms) était d’obtenir une Harley Scrambler utilisable par deux personnes, sans perdre le charme des motos transformées précédemment dans son atelier de personnalisation. Pour cela il a fabriqué la selle bi place nécessaire et a doté la bécane d’une paire d’amortisseurs Öhlins pour Sportster.Ensuite, ils ont dû travailler l’avant de cette moto custom et dans un atelier KTM à Malaga, l’ajout d’une fourche inversée WP, a donné un look radical à l’ensemble, le tout agrémenté d’un frein à disque flottant, pincé par un étrier Brembo monté sur des roues à rayons. Enfin, le masque a été fabriqué à la main en métal avec le phare incorporé.

L’échappement est fabriqué maison avec silencieux Supertrapp pour Harley, filtre à air personnalisé et aussi un grand nombre de pièces et de détails qui ont été ajoutés à l’ensemble pour créer cette superbe Harley Scrambler ou peut-être Street Tracker avec ses cotés urbains.
La touche finale à la transformation de cette moto a été le travail de peinture et d’aérographe réalisé sur une base de blanc cassé ou de beige clair, le tout accordé à la selle marron faite à la main.

Cette Harley Scrambler a été entièrement construite et transformée dans un atelier Harley et custom de Malaga





Fiche technique :
Base : Harley Davidson Sportster 883 R
Année : 2010
Cylindrée : 883 cc
Echappements : fabriqués maison avec Supertrapp
Filtre à air : Custom
Amortisseurs : Öhlins.
Fourche : WP Inversée
Compteur : MMB
Roues:  Radios
Fuel tank: Artisan
Selle : maison
Garde boue av et ar : maison
Freins : Brembo avant
Powder coating.

 

Une Yamaha XS M.I.C.M passée en 750cc

0

La Yamaha XS de Sébastien, 38 ans de Dompierre sur Yon, en Vendée méritait qu’on lui accorde ces quelques lignes, et d’abord, que Signifie M.I.C.M ?
– M-I-C-M, Made In Chez Moi, tous les travaux sont réalisés dans mon atelier dans le fond de mon jardin (sauf la rectification de la culasse, faite par le tourneur fraiseur de Georges Martin, toujours en activité aux sables d’Olonne, et le montage des pneus).
Au départ, on a quoi ?
– La base est un YAMAHA 650XS 3L1 de 1980. Je l’ai acheté en épave, moteur HS mais avec quelques pièces, elle était destinée à faire un café racer, mais pour en avoir déjà fait je voulais passer à autre chose.
Quelle est l’idée de base ?
– Je voulais réaliser une moto simple et avec laquelle je puisse faire des bornes ! J’ai commencé par démonter et refaire le moteur. J’ai remplacé l’AAC, basculeurs, soupapes + guides, haut moteur en 750 CC, vilebrequin, les fourchettes de boite de vitesse, évidement les joints et roulements ont subi le même traitement.

Qu’elles autres modifs ont été effectuées ?
– J’ai remplacé l’allumage d’origine par un KENEDY (une boite de Bretagne si je ne me trompe pas) de très bonne qualité, j’ai pu ainsi supprimer la batterie, du coup elle ne démarre qu’au kick. Le faisceau est entièrement refait et dissimulé, passage dans le cadre et dans le guidon.La carburation est confiée à des DELLORTO PHF 36 avec des pipes et tulipes taillées dans la masse.

Le réservoir en aluminium a été fabriqué par un artisan Anglais, le bouchon de réservoir provient d’un camion SAVIEM. J’ai modifié le cadre sur toute la partie arrière, j’ai relevé la boucle de 40 mm pour passer la jante en 18 pouces, j’ai installé des amortisseurs YSS, je pense y placer des fournales dans l’avenir, toute est soudé au TIG, j’ai intégré le phare arrière dans le passage de roue. Les jantes proviennent d’un 750 TX, j’adore leur profile en H.

J’ai usiné un cache compteur dans un bloc d’aluminium pour la cacher la finition de la réplique d’un compteur SMITH. J’ai ajouté quelques touches de laiton et cuivre sur des pièces usinées. J’ai réalisé la peinture en noir brillant de chez restom.

J’ai passé beaucoup d’heures à monter, démonter, rectifier, mais c’est le jeu du fait main, elle n’est pas parfaite mais le travail est fait avec beaucoup de soins et dans le détail. J’attache beaucoup d’importance à réaliser les travaux moi-même

En conclusion, voilà une base de Yamaha 650XS qui était une épave et qui est devenu une très belle moto en 750cc qu’on a tout de suite envie de kicker pour aller rouler, s’arrêter à une terrasse (quand elles ouvriront à nouveau) pour regarder avec plaisir tous les détails de bon goût qui la constituent ; les jantes alu au profil H, la superbe ligne d’échappement en 2 en 1, la selle simple est élégante et plein d’autres touches perso. Bravo à son concepteur qui vient de la terminer et n’a pas encore eu le temps de faire beaucoup de kilomètres à son guidon, il doit lui tarder que le printemps revienne.

La nouvelle Tamarit Gullwing X sur base Triumph 900 Thruxton.

Les Tamarit Gullwing ont des éléments communs tels que des lignes arrondies, tout comme la Mercedes, ou la reproduction des « ailes » sur une coque arrière monobloc relevée hydrauliquement. Ces motos sont dotées de roues classiques qui accentuent le style rétro.

La coque comprenant la selle et le réservoir se soulève comme se lèvent les portes papillon de la Mercedes 300SL Gullwing…

9 versions différentes correspondant aux couleurs employées par la marque allemande ont été créées. La version Gullwing X présente une combinaison de rouge pour la carrosserie et noir pour le rembourrage en quatre parties : un des modèles les plus sportifs de la série limitée.

Il s’agit d’une moto créée pour les nostalgiques de véhicules anciens désireux de « voler » sur une Gullwing inspirée des années 50.

9 versions de couleurs différentes sont disponibles si vous voulez commander votre moto à la carte
freinage Beringer… une touche de France sur cette belle réalisation espagnole
FCR39, de quoi donner du souffle au twin 900 Triumph

L’adresse de Tamarit
40, rue Vicente Blasco Ibáñez. Elche Alicante.
leur atelier :
153, rue Ronda Vall D´Uxo, Elche. Polygone de Carrús.
Veuillez les joindre au :
Téléphone : +34 966 36 38 32
Envoyez un courrier électronique à :
Email : [email protected]

Les gadgets dont sont friands les préparateurs ne sont pas absents ici, on peut démarrer la moto avec un jeton et son smartphone…

– 78 CV
– Moteur Triumph Thruxton 900cc – Carburation
– Démonter et monter le moteur
– Monobloc hydraulique
– Homologation européenne
– Châssis modifié
– Selle en gel
– Filtres à carburant KN
– Carburateur Keihin
– Étriers de frein Behringer
– Refonte du radiateur d’huile à l’intérieur du châssis
– Dôme
– Jantes à rayons Kineo
– Soupapes d’admission retouchées et améliorées
– Standard et dispositifs MOTOGADGET
– Commandes et maître-cylindre KUSTOM TECH
– Tiges de selle en aluminium fixables avec 2 ou 3 vis de serrage
– Échappements Tamarit Speedster
– Roues TT Victory Classic
– Freins à disque GALFER
– Tous les composants de la moto sont nouveaux
– Bras oscillant chromé
– Amortissement Nitro HAGON

De très belles choses chez Augh design & customs en Italie

Nous avons déjà pu voir le travail de Mario Fedele à Verone lors de MBE 2015 mais l’atelier de notre ami de Salerno, dans le sud de l’Italie n’a pas chômé depuis, sous le nom de Augh design & customs il a sorti quelques très belles réalisations qu’il était temps de montrer, ce sera chose faite avec ces images qu’ils nous a envoyé (credit photo @naestdesign).

Une Suzuki GSX 1400 totalement revisitée par Augh design & customs
Toujours un grand soin dans la réalisation et une belle imagination pour les formes

Le temps des cyclos

0

Ce nouvel ouvrage, préfacé par Frank Margerin présente 63 cyclos, emblématiques de la production des années 50 jusqu’à la fin des années 80, inoubliables symboles d’un temps pas si lointain. D’aucuns les ont enfourchés pour se rendre au travail, pour d’autres c’est le souvenir de liberté et celui des balades entre copains qui prime. Le photographe Jean-Claude Comméat s’est lancé sur les traces de ces engins sympathiques et séduisants. Captant leur particularité, leur singularité sous leurs plus beaux atours, sachant percevoir et révéler leur raffinement jusque dans les moindres détails. Une vraie plongée nostalgique au sein de ces machines intemporelles, comme lorsque vous rêviez devant la vitrine du marchand de cyclos.166 pages, 400 photos… pour le plaisir des yeux.vendu au prix de 35 euros et a commander à [email protected]

D’autres ouvrages du même auteur passionné sont disponibles directement auprès de l’auteur, il existe également une page Facebook dédiée ; Facebook

La 28ème édition se tiendra du Jeudi 15 au Dimanche 18 Avril 2021

0

En cette année si particulière, l’organisation du Salon du 2 Roues de Lyon souhaite, plus que jamais, permettre à la communauté motarde de se retrouver, de prouver son importance et sa vitalité.

Ils échangent régulièrement avec les autorités pour prévoir un protocole sanitaire total, une fréquentation la plus forte possible et des conditions d’accueil privilégiées.

Le contenu du Salon restera le même, vous retrouverez du commerce, des expositions et toujours des pistes indoor, outdoor ainsi que de multiples animations :

Des nouveautés en exclus mondiales,
Un espace dédié aux innovations,
Des expositions à thèmes inédites,
Une piste Trail encore plus grande, pour une aventure immersive,
Un circuit motocross en indoor,
Le village de l’occasion,
Des animations Indoor (Trial classique, L’Intrépide, Stunt, Trial Xtreme, Mur de la mort …)
Une vente aux enchères de véhicules d’exception et de collection


Et cette année, un salon en parallèle dédié 100% à l’électrique : le Lyon Mobility Experience
La commercialisation des stands a déjà commencé et la billetterie grand public ouvrira courant Décembre.

Nous tiendrons informé tous nos visiteurs des dispositions mises en place sur une page dédiée du site officiel : www.salondu2roues.com
• Infos COVID 19

Toute l’équipe du Salon du 2 Roues de Lyon étudie activement depuis plusieurs mois déjà, toutes les recommandations et mesures imposées pour organiser une 28e édition dans le respect de la sécurité de tous.

Afin que chacun puisse profiter de cette nouvelle édition, nous suivons de très près toutes les règlementations et adaptons au jour le jour notre organisation.

Il y aura au moins quelque chose qui réfléchi sur cette moto…

0

Longtemps équipé soit d’un jet, soit d’un intégral, j’ai finalement décidé de tenter le modulable, pour cette première fois en ce qui me concerne, j’ai opté pour le nouveau HJC V90 surtout pour son look rondouillard au milieu des casques au look très anguleux que le marché propose. Une fois que j’ai pris possession de ce nouveau heaume, je me suis posé la question habituelle en déballant le carton ; « qu’est ce que je fais de cette pochette de stickers blancs réfléchissants obligatoires ?? »… Si je les colle comme la loi m’y oblige, je ruine le chouette look de ce modulable dont le gris très sobre a été un élément déterminant dans mon choix.

Et puis la solution est finalement venue d’un post sur facebook d’une sympathique structure lyonnaise qui agit sous le nom de Black Oleum. Ces deux passionnés mettent en commun leur habileté au graphisme, leur énergie créatrice et leur passion de la moto à la mode pour imaginer tout un univers peuplé de stickers, de posters ou de remarquables foulard imprimés, comme celui en collab avec Alternative Side-Cars.

La même problématique a du se poser chez Black Oleum devant la pochette renfermant les moches mais nécessaires stickers ovales réglementaires, mais eux ont eu le déclic ; « et si on créait des stickers plus sympas, mais tout aussi réglementaires puisque réfléchissants ». Voilà comment cette première planche a été éditée, reprenant les thèmes classiques du tatouage oldschool et pour tout dire, pas mal de clichés rabâchés par l’imagerie en vogue dans le milieu au combien volatile de la moto à la mode. Mais en ce qui me concerne, cette réponse, créative, fraîche et sympa à cette demande me comble et je n’ai pas attendu longtemps pour accéder à leur site internet et à poser les 17€ demandés.  

Deux jours plus tard je recevais ma planche par la poste, au format demi A4, bien rangée dans une pochette transparente fermée d’un carton imprimé qui me prévient de deux choses : Même si la fonction de ces supports graphiques est de renvoyer la lumière des phares, ils n’ont évidemment pas été homologués par les services publics, leur usage pourra vous faire mieux voir des automobilistes, mais il faudra argumenter avec l’homme en bleu en cas de contrôle. L’autre élément que nous révèle le carton, c’est que tout ça est fabriqué en France, ce n’est pas rien.

Voilà, j’ai posé quelques-uns des stickers sur mon HJC, à des endroits stratégiques, je n’ai pas utilisé toute la planche, certains autres iront surement sur le Bell qui est noir mat… on a fait mieux pour être vu la nuit. En tout cas, il est fort probable que Julie et Guillaume vont continuer à décliner cette belle idée, d’autres gammes graphiques, d’autres tailles et… tenez vous informé sur leur réseau vous trouverez toutes les infos sur leur site qui est aussi un shop en ligne.

Le site internet : Black Oleum

Les bourses moto reprennent, visite à Faramans (38)

0

La bourse de Faramans en Isère est un rendez-vous traditionnel et les étals des vendeurs de pièces y sont en général fournis. De plus en plus ce sont les mobs qui tiennent le haut du pavé, les cinquantenaires qui en ont eu une jeune se la refont et les clubs et balades ne se comptent plus. Beaucoup de petits cubes donc en expo, à vendre ou en pièces détachées. Ces deux magnifiques Malaguti ne sont pas vraiment des mobs, mais on peut quand même les classer dans les 50cc.

Cette magnifique New Map est la première moto qui a attiré mon attention en arrivant, garée à l’écart, alors que le parking près de la buvette, prévu pour les belles motos était envahi de merdouilles, un affreux Side-bike ou quelques Harley racoleuses, cette avant-guerre prouve que ceux qui réalisent d’aussi belles restaurations sont aussi capables de rouler avec

Quelques belles motos à vendre aussi ce dimanche à Faramans dont ce petit mono BSA dont la carrière s’est probablement déroulé dans la gendarmerie, ou la poste, c’est dire qu’elles sont endurantes et sympathiques.

également à vendre, cette Motobécane 125 pour laquelle il faudra un passionné de la marque.
C’est souvent le parking qui réserve les plus belles surprises, cette superbe Zundapp 125 Sport en est une, j’aurais volontiers fait un bout de route avec elle.
Toujours sur le parking visiteurs, cette belle Laverda 1000 tout de rouge vêtue.
Surement un fan des aventures rocambolesques de Lolo Cochet, prêt à le suivre au bout du monde sur sa MZ de baroudeur.
Ce brave papy avait parfaitement démarré son Automoto de 1954 (c’est marqué dessus) il cherchait juste la clé de son antivol…
Je ne me souviens plus de la marque de ce joli petit mono italien, une Aprilia peut être ??

C’est toujours un plaisir d’aller à Faramans, surtout en prenant des petites routes magnifiques de Hauterives, le village du Facteur Cheval en passant par le Grand Serre par dessus les collines superbes entre Drôme et Isère. Pour cette bourse rescapée d’une année calamiteuse, pas encore énormément de stands, je n’ai rien ramené du tout, c’est rare, mais j’ai pu quand même apprécier le déplacement au grand soleil de septembre.

Le coup du sabre, une Katana soignée comme il se doit

0

Quand on a le coup de cœur pour un modèle de moto bien précis, mais qu’on est conscient des lacunes intrinsèques à ce modèle, il existe deux solutions : Soit on change d’avis, soit on bosse sur cette moto pour lui ôter ses défauts et la tirer vers ce qui aurait pu faire son succès à l’époque. C’est évidemment vers la seconde option que Joseph s’est tourné puisque le modèle de moto qui a eu ses faveurs est la Suzuki Katana, en version 1100cc de 1984. Cette moto et sa ligne particulière ont marqué les esprits et ce design a même ouvert la voie à tout ce qui viendra par la suite, rompant avec une ligne horizontale pour une diagonale pointant vers le bas qui est encore aujourd’hui la marque de fabrique des sportives modernes, jetez un œil à une Hayabusa si vous ne voyez pas ce que je veux dire.


Partir d’une moto attachante mais pleine de défauts et les corriger un à un pour parfaire le produit… voilà le projet.


La Katana arrive à la fin des années 70 chez Suzuki, les moteurs 4 temps de la série GS sont très bons, autant en twin depuis la GS400 qu’en 4 pattes avec les GS850 ou GS1000, les succès en compétition, notamment de Wes Cooley sont là pour prouver que le gros 4 cylindres double arbre est une arme de guerre… Mais hélas, il est monté dans un merdier énorme qui tient plus du camion benne que de la flèche acérée… Si vous avez déjà posé votre postérieur sur une GS1000 de 1978 vous savez de quoi je parle, le réservoir énorme, la selle qui ferait assez de place pour 4 gros mangeurs, tout est disproportionné et lourd… et le cadre en chewing gum n’arrange rien, même si le double disque et ses étriers font ce qu’ils peuvent. Non cette moto est salement datée et d’ailleurs, les concurrents taillent des croupières à Suzuki, la Z900 Kawa en tête… Le salut ne viendra pas du pays du soleil levant mais de leur filiale allemande et de leur designer tout aussi allemand, Hans Muth, issu du bureau de style de BMW (si si, BMW a eu un bureau de style… mais oui, mauvaise langue va) qui travaillera en soufflerie pour tenter de créer une moto coup de fouet, en somme pour que le plumage se rapporte au ramage comme dirait La Fontaine. Coup de fouet ou coup de sabre puisque comme tout le monde le sait, le Katana est le sabre du samuraï, présentée en 1980 en 650 et en 1100, la Katana marquera son époque, mais se prendra une légende de moto compliquée à rouler, surtout par des gens ne l’ayant jamais essayée comme souvent, pourtant il y avait des choses à parfaire…

C’est donc d’un modèle de 1984 que Joseph part pour son projet, il va le démonter totalement et rien ne sera laissé au hasard. Le moteur devient un 1135 de Gsx efe  de1986, la fourche sera prélevée sur un Gex Srad 600, les jantes de GSXR 1100 87 viennent prendre place avec des disques en 320 du coup « coup de bol de ouf sur le look qui ressemble aux disques d’origine ». La ligne d’échappement signée Marving reçoit un traitement céramique,  l’électricité passe sous la selle. « L’idée c’était de faire une prépa qui ne se voit pas, mais qui a un rendu bien violent sans du coup qu’on comprenne si on connait pas le modèle d’origine ». Beaucoup d’éléments sont ainsi piochés sur des modèles plus récents ayant bénéficié d’avancées technique, comme Joseph le dit lui-même : « Toutes les pièces viennent de la poubelle Suzuki. » Voilà en résumé ce que l’auteur de cette préparation raconte sur son projet : « Techniquement la moto est aussi ultra cohérente, amélioration du freinage pour les watts en plus, plus de gomme sur les jantes plus large mais look vintage du 18 par rapport au 17 qui fait un peu roulettes sur la katana je trouve. Fourche plus grosse (diam 45) ressorts tarés plus durs et petites cales de précontrainte. Ca marche de feu et la position de conduite et les réactions de la machine grâce au train avant plus court en font une meule très vivante mais docile. »

Voilà une moto très aboutie, aucun détail n’est ignoré, un très long processus qui donne un produit fini de haute qualité qui ne me déplairait pas du tout pour une utilisation quotidienne. D’ailleurs la moto est déjà en vente, Joseph étant plus dans la création que dans la possession, vous la trouverez sur le bon coin, le tarif est à la hauteur du boulot réalisé et des pièces ajoutées, et encore, je n’en suis pas certain du tout…
La Katana en vente sur le bon coin

Juste pour l’anecdote, vous n’ignorez pas que Suzuki, comme tous ses collègues, puise dans ses archives pour livrer du neo-retro et du coup a ressorti une Katana en 2020 basée sur la 1000 GSX-s de son catalogue. Par la pure charité chrétienne qui me caractérise, je n’épiloguerai pas sur cette machine, mais je préfère juste mentionner le fait qu’elle existe aussi en 125cc, qui pour le coup me parait nettement plus cool…

Avec Rad Racing à PannoniaRing en Hongrie

0

Nous sommes partis en Hongrie pour aller faire rouler nos motos anciennes

De gauche à droite : BSA Seeley Goldstar, BMW R50s, Suzuki T250 Roca et Honda 550 four
En pré grille catégorie Königsklasse
Vue sur la ligne des stands

Quelques images des motos que l’on peut voir sur le paddock

Venue par la route depuis Munich

Godspeed Kristina Fender…

0

Le 14 février 2012 j’envoie un email à une photographe que je ne connais pas, dont un cliché ma soufflé et sera une inspiration forte pour un projet sur lequel je suis à 100%. Cette photo représente un paddock, les moto qui piaffent derrière un rideau de fer qu’on ouvre, leur reflet sur le béton ciré du box, l’atmosphère d’urgence et d’essence sans plomb qui se dégage de ce cliché. Je ne connais pas la photographe, je cherche son nom partout, je le trouve, elle s’appelle Kristina Fender, elle est espagnole, vit à Madrid… Je la contacte.
Ce sera la photo d’ouverture du premier numéro de RAD Magazine, premier d’une série rocambolesque de 28 numéros dans lesquels je ferai en sorte que le plus possible de ses photos soient publiées. Il est important de préciser que Kristina me fit cadeau de ce cliché pour célébrer le fait qu’il inaugurerait le premier exemplaire de RAD.

La première image de KT Fender dans le premier numéro de RAD en mars 2012
La première image de KT Fender dans le premier numéro de RAD en mars 2012

Par la suite nous nous sommes souvent croisé, soit sur des circuits, avec Jaime son ami, elle était venue à Nogaro faire le singe pour un pilote de side-car de vitesse de type F2 si je me souviens bien, un truc de warrior, tout à fait dans son style. A Vérone elle a fait de nombreux shootings superbes pour le magazine, elle est allée sur le lac salé à Bonneville pour ramener également de superbes images. Et puis je voulais qu’elle ait sa page dans la rubrique qui figurait dans chaque numéro de RAD et qui mettait en avant une fille motarde. J’ai eu beaucoup de mal à obtenir ces photos d’elle, elle gardait jalousement le contrôle de son image pourtant tout à fait flatteuse, nous avons fait cette page finalement.

Quand j’ai fini par aller voir ce qu’était vraiment W&W, évidemment je suis tombé sur elle dans le stand de son grand ami David alias El Solitario. Elle avait fait partie des quelques happy-few à avoir participé à l’édition n°1 de cet événement et m’avait raconté quelques anecdotes off the record qui m’avaient conforté dans l’opinion subjective et les à-priori que je pouvais avoir. Lorsque nous nous sommes reconnu sur place en 2017 nous sommes tombé dans les bras l’un de l’autre et étrangement mon appareil photo s’est déclenché, quelques photos affreuses en témoignent, j’en poste une pour la mémoire, Kristina serait surement furax contre moi mais elle est la dernière image que j’ai d’elle, nous ne sommes pas revu depuis.

J’ai énormément de peine ce soir, elle me manque, j’entends son rire, ses photos sont là bien sur, son œil infaillible. Sa passion sans concession pour les animaux, les chiens en particulier, sa croisade pour sauver les galgos, ces lévriers espagnols laissé à l’abandon après les courses ou je ne sais quelle barbarie, elle les recueillait et leur donnait tellement d’amour… Kristina Fender, tu me manques beaucoup.

Retour sur les prépas YAMAHA Yard Built sur base de XSR700

0

« Swank Rally 700 »
par Deus Ex Machina

La collaboration entre Yamaha et Deus a donné cette fois ci cette Swank Rally, tout à fait dans la lignée des création Deus tout en mettant bien en avant la XSR700.

“Alan” par Lamb Engineering

Les gars de Lamb Engineering on transformé cette XSR700 pour le projet #BackToTheDirt et l’ont présenté à The Reunion à Monza en 2019. Tout l’esprit du cross vintage est dans ce projet canon.

”BW Tribute”
par Sur Le Chapeaux de Roues

Les français de Sur Les Chapeaux De Roues, ont eux aussi participé à ce projet dévoilé également à Monza en 2019

“TT 700”
par Capelo’s Garage & Elemental Rides

Toujours l’esprit du cross et de l’enduro vintage pour la création de Capelo’s Garage en collab avec Elemental Ride, la 500 TT en point de mire, phare carré et tête de fourche porte numéro…

“Grasshopper”
par Hookie Co.

Les allemands de Hookie Co n’ont pas fait dans la dentelle avec leur Grasshopper, la sauterelle anguleuse au look violent !

« XSR700 Fior »
par Down&Out

Plus de cross ni d’enduro pour cette prépa des anglais de Down&Out mais un tribute à l’endurance vintage avec ces doubles phares posés sur une tête de fourche tronquée, bestiale et racée.

« XSR700 Outrun »
par Ton Up Garage

Quand le film Tron rencontre un origami, l’inspiration années 80 est l’essence même de cette création de Ton Up Garage. Etonnante et décalée

XSR700
par Workhorse pour Sultans of Sprint

L’incroyable Brice Hennebert a réalisé cette dinguerie sur base XSR700 pour participer au championnat Sultans of Sprint, c’est la prépa la plus folle de la série avec son kit Nos et son châssis de drag…

“Corsa Scorcher” et “Soil Scorpion”
par Rough Crafts

Ce n‘est pas une mais deux prépas que le talentueux taiwanais Winston Yeh a proposé pour ce Yard Built, un racer de ville nommé Corsa Scorcher qui peut se transformer en un scrambler radical… deux motos deux ambiances…

« Otokomae »
par AD HOC Cafè Racer

Base à Barcelone, David Gonzalez est loin d’être inconnu de nos services, à travers son atelier AdHoc il renverse les barrières et il l’a prouvé encore cette fois ci avec ce street tracker with attitude, des couleurs franches et des formes originales.

XSR700
par Bunker Custom Motorcycles

Shun Miyazawa et l’équipe de Bunker Custom Motorcycles ont donné leur propre interprétation de la XSR avec cette inspiration mixte tout-terrain et urbain à la livrée ultra chic et stylée.

‘Super 7’
par JvB-moto

Super7 comme la Catherham, est-ce cette formule1 de la route qui a inspiré Jens le boss de JvB ? En tout cas sa vision de la XSR est racée, façon alu poli, rivets et échappement qui se remarque…

merci @YamahaFrance